ECONOMIEEntrepreneuriat

Ce qu’il faut savoir sur Light Award

Le 21 mai 2019, Light Award une compétition annuelle d’idées entrepreneuriales pour jeunes sera à sa finale pour la 2ème édition. Nous nous sommes entretenus avec Jonathan Mugisa B. Bright, PDG de Spears Connect Group l’entreprise de coaching, de consultance et des relations publiques qui organise cette compétition pour le compte de l’Université Lumière de Bujumbura.

EJO : Parlez-nous de Light Award 

Jonathan Bright : Light Award est une initiative de Spears Connect Group qui est mon entreprise de coaching, de consultance et des relations publiques. Light Award est une initiative de Spears Connect Group au compte de l’Université Lumière de Bujumbura.

Light Award est un programme entrepreneurial qui tient une fois par an une compétition d’idées entrepreneuriales  des étudiants ou des lauréats qui ont fini leurs études au moins une année. L’objectif principal c’est de faire en sorte que les étudiants commencent à penser déjà à créer l’emploi au lieu de penser à chercher emploi. Alors il ya une compétition annuelle, et il ya une série de conférence, d’ateliers dans différents coins du pays par rapport à l’entreprenariat.

EJO : Parlez-nous de la genèse de Light Award

Jonathan Bright : L’Université Lumière de Bujumbura a fait appel à Spears  Connect  Group  pour travailler sur la à d’un projet qui va l’aider à atteindre sa vision. La devise de l’Université  est «être une pépinière de futurs leaders responsable et compétents de la société».Nous avons pu trouver un moyen d’aller dans le cadre entrepreneurial.

Alors une des raisons c’était d’abord de rendre réelle la vision de l’Université Lumière de Bujumbura, mais aussi d’impliquer toute la communauté estudiantine qui soit de l’Université ou de l’école secondaire et de les rallier à la même vision, de les équiper à créer des solutions durables en entrepreneuriat pour que nous contribuons tous à bâtir l’économie du pays.

En tant que consultant et PDG de Spears Connect , on a conçu et nous exécutons le projet depuis 2017.

EJO : Que deviennent les lauréats après la finale ?

Jonathan Bright : Commençons par l’année dernière. Il y avait une seule catégorie, alors  après la finale les lauréats avaient reçu un prix. Tous les finalistes avaient été suivis par le BBIN qui a une longue expérience dans l’édification des entrepreneurs, ils ont reçu des formations pour les aider à s’établir, mais aussi ils ont eu une enveloppe juste pour opérer sinon à un entrepreneur on ne donne pas de l’argent, il apprend à créer. La récompense qu’on leur donne c’est juste pour les encourager.

Alors chaque catégorie a sa particularité et le BBIN sera là pour cette année, Spears Connect, Empower Burundi qui sont tous dans le domaine de coaching d’entrepreneur et qui vont faire ce suivi.

EJO: Vous avez 3 categories: «Agribusiness, Visual&Creative Art, Classic& Social Entreprenership». Pourquoi ce choix de catégorie?

Jonathan Bright: L’année passée on avait une seule catégorie, c’était juste le concours d’idées entrepreneuriales. Cette année on a voulu diversifier.

Premièrement «l’Agribusiness» parce que le pays a récemment publié le Plan National de Développement pour  10 ans qui donne une énorme place au secteur agropastoral. Vu que la majorité de la population burundaise vit de l’agriculture, on s’est dit que ces jeunes étudiants avec leurs compétences peuvent innover dans ce secteur pour en faire un secteur de choix afin d’enrichir ce secteur voire avec les nouvelles technologies.

Visual&Creative Art, est un secteur exactement de «storytelling». Nous voulons ressortir une image positive du Burundi. Alors ces artistes qui ont postulé dans cette catégorie sont peintres, dessinateurs, photographes. On va identifier une seule œuvre, un seul artiste pour qui les travaux vont devoir et ressortir une image positive du Burundi

La catégorie Classic&Social Entreprenership c’est la catégorie de tous les autres projets. Ça implique les projets dans le secteur des TICs, les énergies renouvelables. Mais tous ce que ces catégories ont en commun, elles doivent être basées sur les différents Objectifs du Développement Durables.

EJO : «Light Award» semble cibler la communauté estudiantine. Une explication sur ce choix ?

Jonathan Bright : Premièrement parce que nous voulons aider le système éducatif à se focaliser spécifiquement sur comment outiller ou éduquer les créateurs d’emploi au lieu d’éduquer les demandeurs d’emploi.

En deuxième position nous voulons combattre le chômage des jeunes. Les Universités produisent chaque année des milieux de lauréats alors qu’il n’ya pas assez d’employeurs pour arriver à embaucher ces lauréats. Alors si ces derniers se prennent en main et décident d’être créateurs d’emploi, ils ne seront pas juste une solution pour eux-mêmes, mais aussi pour les autres. Là c’est dans la partie compétition. Il ya aussi la partie programme où nous organisons des conférences, des ateliers, des formations tout au courant de l’année pour ceux qui s’intéressent à l’entreprenariat.

La finale est fixée au 21 mai 2019. La journée se démarrera à 10h par une exposition vente  pour se clôturer à 17h. Nous y reviendrons.

Propos recueillis par Armand NISABWE

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