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Francine Niyonsaba: «Je n’ai pas choisi de naître ainsi, je ne changerais jamais, j’aime comment je suis»

La pression est forte, la déception aussi, sur la décision de la Fédération Internationale d’Athlétisme qui oblige les athlètes hyperandrogènes (ayant un taux élevé de testostérone) à le faire diminuer. Francine Niyonsaba trouve que cette mesure est une discriminatoire.

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Francine Niyonsaba, Caster Semenya, Wambui  trois athlètes hyperandrogènes ne se sont pas alignées lors du meeting de la ligue du Diamant à Stockholm jeudi le 16 mai 2019. L’IAAF veut qu’elles passent au traitement médical d’abord avant d’être alignées sur les distances allant de 400m à 1000.

La burundaise Francine Niyonsaba est touchée par cette mesure. S’exprimant un peu un mois avant sur Olympic Channel, «Fara»  qualifiait de cette mesure de la Fédération Internationale de discrimination. «(…) Pour moi c’est la discrimination. Cela n’a pas de sens.  Je sais les gens parlent beaucoup de moi. Tu ne peux pas les en empêcher. J’aime entendre les gens parler, c’est une motivation. Pour sûr, je n’ai pas choisi de naitre ainsi, j’ai été créée par Dieu, si quelqu’un a une question, qu’il le lui demande. Je resterais Francine et je ne changerais pas ».

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Francine Niyonsaba rappelle qu’atteindre le podium est un résultat de durs labeurs. « Courir et avoir un bon résultat, c’est juste l’entrainement. Rien que Ça. Je maintiendrais ma vision, je garderais ma passion, j’adore l’athlétisme, je n’arrêterais pas de courir. Personne ne peut arrêter mon rêve» dit-elle.

Francine Niyonsaba  ne cesse de rappeler qu’être sur podium n’est pas facile. « Etre sur le podium, ce n’est pas facile. C’est le travail de dur labeur, beaucoup de sacrifice».

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Même si cette mesure reste un coup dur pour ces athlètes, Francine Niyonsaba reste déterminée. Pour elle, les saisons changent, les circonstances aussi. Seuls les intelligents savent comment s’adapter et atteindre leurs objectifs. «Je n’abandonnerais pas, je vais m’adapter, je passerais à travers les obstacles, je gagnerais».

Francine Niyonsaba n’exclut pas d’autres possibilités de changer la distance. Bientôt on pourrait la voir sur de longues distances. Qui sait ?

 

 

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