Compagnie Trois Points: Plus qu’une troupe de théâtre…
Animés d’une même passion, les artistes issus de différents domaines se sont réunis en une compagnie : la compagnie trois points. L’objectif précis est d’explorer d’autres faces du théâtre au Burundi comme nous l’a dit Arnold Olol’enyanya un des fondateurs du groupe.
EJO : Que retenir de la compagnie trois points ?
Arnold :D’abord la compagnie trois points ce n’est pas une troupe , je dirai plutôt que c’est un groupe qui réunis divers artistes venant de différents domaines dont le théâtre, la musique , la danse, la scénographie ;c’est une idée qui nous est venue en 2016 mais à cette époque cela n’a pas pu marcher et ce n’estqu’ en novembre 2018 que nous avons commencé. Et avec ces artistes on s’est dit créons une compagnie où tout le monde se retrouve et peu s’exprimer.
EJO : La particularité entre la Compagnie trois points et le Théâtre Burundais regroupant les autres troupes ?
Arnold : La différence réside au fait que le Théâtre Burundais réunis toutes les troupes du pays alors que dans la compagnie trois points chaque artistes y participe à titre personnel qu’il soit comédien, chanteur ou danseur cela dépend du projet en cours. C’est le meilleur moyen que l’on a trouvé pour parvenir à réunir tous ces différents artistes dans un même groupe.
EJO : Projets à venir ?
Arnold : Pour commencer en ce mois de juin on débute avec une comédie musicale, une toute première dans l’histoire du théâtre Burundais. On ne va pas en rester là car tu vois il y a beaucoup d’artistes et les idées ce n’est pas ce qui manque. On est toujours ouvert à diverses initiatives comme dit le dicton c’est au choc d’idées que jaillit la lumière on ne s’est pas limité sur les projets que l’on peut faire : on laisse place à l’imagination car on est convaincu que le talent n’est pas encore fini.
« Mémoire éternelle » sera leur toute première présentation, un texte conçu pour l’occasion. Une comédie musicale avec comme histoire de deux jeunes gens issus de deux familles antagonistes, tiraillés entre amour et conflits familiaux leur couple est mis à l’épreuve. Résistera t-il ? Un seul moyen de le savoir rendez-vous ce 15 juin 2019 a l’Institut Français du Burundi.
Propos recueillis par Donald NISHIMWE