POLITIQUE

Burundi: Projet de loi fixant Gitega comme capitale politique, les députés se prononcent…

Ce mercredi 16 janvier 2019, les députés se sont réunis pour analyser  le projet de loi fixant la capitale politique à Gitega et la capitale économique à Bujumbura Mairie. Le projet de loi a été adopté à 108 voix pour et  1 contre.

C’est le 21 décembre 2018 que le projet de loi fixant la capitale politique à Gitega et la capitale économique à Bujumbura a été adopté à l’issu d’un Conseil des Ministres qui s’était réuni dans cette province du centre du pays.

Aujourd’hui, c’était le tour des élus du peuple de se prononcer. Pascal Barandagiye, ministre de l’Intérieur était convié à cette plénière afin de donner plus de précisions  par rapport à ce projet de loi. Dans son exposé des motifs, le ministre Barandagiye a expliqué que «ce projet de loi permettra de promouvoir le développement économique et social en décongestionnant certaines entités d’où l’impérieuse nécessite de séparer la capitale politique de la capitale économique».

Les députés ont voulu savoir si cette mesure ne va pas peser sur les familles. Sur cette question, Pascal Barandagiye indique que« tout fonctionnaire de l’Etat, quand il signe son contrat de travail, accepte que l’Etat peut l’envoyer n’importe où sur tout le territoire national, cette disposition se trouve dans les contrats de travail».

Et les infrastructures ?

La question qui revient souvent est la disponibilité des infrastructures, vu que Gitega va abriter 5 ministères et le Senat. Sur cette question l’invité du jour  a précisé qu’une commission est à l’œuvre, qu’elle est en train d’identifier et d’évaluer toutes les infrastructures disponibles, cette commission ayant été mise en place par le ministre en charge des travaux publics.

Et d’ajouter que ce processus va se faire progressivement. «Tout début est toujours difficile, si on attend que tout soit complet, on ne va rien faire. Le Gouvernement du Burundi  a prévu 3 ans pour la mise en œuvre effective de cette loi», a précisé Pascal Barandagiye, Ministre de l’Intérieur.

Après analyse de ce projet, les députés se sont prononcés : 108 voix pour et 1 contre.

Armand NISABWE

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