La Fédération Burundaise de Boxe manque cruellement des moyens
Lors d’une interview exclusive accordée à EJO ce mardi 16 mars, le président de la Fédération de Boxe lance un cri d’alarme pour sauver la boxe burundaise qui manque de moyens pour organiser ces activités. Éric Ndayishimiye président de la Fédération du Burundi fait savoir que le manque des moyens handicape trop ce sport de combat.
«Nous manquons de tout, les matériels adéquats comme les rings, les fans et des gymnases pour des entraînements, à côté de cela on n’a pas d’entraîneurs qualifiés de même que les arbitres formés. Cela se répercute sur les performances de nos boxeurs qui restent dans l’amateurisme suite au manque de moyens de les entraîner professionnellement. A cela s’ajoute des moyens de fonctionnement qui font défaut à la fédération qui nous enfonce et nous empêche à atteindre nos objectifs de développer la boxe au Burundi» a indiqué Éric Ndayishimiye président de la fédération de boxe.
Il indique que c’est presque impossible de développer ce sport sans les moyens. «D’autres fédérations reçoivent des subsides de leurs fédérations, mères, c’est le cas du football et d’autres disciplines contrairement à nous, c’est pourquoi le gouvernement devrait tout faire via le ministère ayant le sport dans ces attributions pour nous aider afin de redresser la boxe burundaise” a-t-il ajouté.
Présente au Burundi depuis 1965, la boxe est l’un des sports les plus anciens dans ce pays. Et dans 55 ans d’existence, la fédération de boxe compte en son sein plus de 10 clubs dans toutes les provinces du Burundi.
Alain Majesté BARENGA
