Ouganda : «La Police n’a pas à décider qui me reçoit à l’Aéroport»

Après que la police ougandaise ait dévoilé les directives de sécurité par rapport au retour en Ouganda de Robert Kyagulanyi alias Bobi Wine, le député a vite réagi. Il promet de ne pas suivre les directives de la police.

Dans une déclaration de la police ougandaise, ils précisent que seuls les membres de la famille de Bobi Wine iront l’accueillir à l’aéroport d’Entebbe de retour des Etats-Unis d’ Amérique où il était parti se faire soigner. Bobi Wine dit ne pas comprendre comment ces policiers s’arrogent ce droit de décider qui va l’accueillir.

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«Je me demande pourquoi ces policiers s’autorisent à descendre si bas. Ils veulent maintenant décider qui me choisit et où je vais à l’arrivée? Eh bien, pour votre information, aucun membre de la famille ne me recevra à l’aéroport, je les trouverai à la maison parce que je sais où est ma maison! Je serai reçu par des amis, des collègues leaders et des artistes. Je vais ensuite aller voir ma grand-mère malade brièvement à Najjanankumbi d’où je me rendrai à Kamwokya pour déjeuner avec ma famille (frères et sœurs) avant de rentrer chez moi à Magere », a déclaré Bobi Wine.

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Et d’ajouter : «Je suis un Ougandais libre et j’ai le droit de circuler librement dans mon pays. La police n’a rien à faire pour me dire qui me reçoit et qui ne peut pas ou où je vais et où je ne peux pas. Cette impunité doit cesser maintenant.

Bien avant, le porte-parole de la police, M. Emilian Kayima, avait déclaré à la presse à Kampala qu’à son arrivée à l’aéroport international d’Entebbe jeudi, le député serait reçu par sa famille proche et qu’il bénéficierait de la sécurité de l’aéroport.« La police assurera l’ordre public pour tous les usagers de la route. Il n’y aura pas de rassemblements, processions et rassemblements illégaux. Toute activité impliquant un rassemblement public doit être conforme aux dispositions de la loi sur la gestion de l’ordre public» a déclaré le porte-parole Kayima.

C’est après sa libération que Bobi Wine est parti se faire soigner aux Etats-Unis d’Amérique des suites de torture subie pendant sa période carcérale.