Les maladies rénales, ces maladies qui tuent à petit feu.
Les maladies rénales classiques sont des inflammations ou des infections des reins, des obstructions urinaires ou encore des maladies génétiques comme la polykystose rénale. Mais le diabète et l’hypertension, dont le nombre de cas explose dans tous les pays, y compris ceux en voie de développement, sont désormais les plus grands pourvoyeurs d’insuffisance rénale chronique.
Même si des chiffres de ceux qui souffrent des maladies rénales ne sont pas connu, les neuphrologues tirent une sonnette d’alarme sur la montée des cas des personnes atteintes des maladies rénales.
Selon Docteur Sylvain Pierre Nzeyimana, neuphrologue spécialiste dans le traitement des reins, les personnes atteintes des maladies chroniques sont plus vulnérables sur les maladies des reins
” Les maladies rénales classiques sont des inflammations ou des infections des reins, des obstructions urinaires ou encore des maladies génétiques comme la polykystose rénale. Mais le diabète et l’hypertension, dont le nombre de cas explose dans tous les pays, y compris ceux en voie de développement, sont désormais les plus grands pourvoyeurs d’insuffisance rénale chronique, c’est le cas du Burundi où on ne cesse d’enregistrer les nouveaux cas” fait savoir Docteur Sylvain Pierre Nzeyimana.
Ce médecin recommande le dépistage précoce ainsi que la prise des mesures barrières.
“Pour cela, plusieurs mesures clés sont préconisées : contrôler l’hypertension artérielle, ce qui permet de ralentir la perte de la fonction rénale, réduire les apports en sel pour lutter contre l’hypertension artérielle, prendre en charge l’hyperglycémie (taux de sucre élevé dans le sang), augmenter l’activité physique, réduire l’excès de poids… Chez des personnes ayant un début d’altération de la fonction rénale, ces mesures sont à même de retarder la progression vers l’insuffisance rénale et d’éviter la dialyse, voire la greffe” a-t-il conclu.
Alain Majesté BARENGA