EAC/Kenya: Les embouteillages coûteraient à son économie 100 milliards shillings par an… Affaire réglée
Selon la Banque Mondiale, les habitants de Nairobi passent près d’une heure dans les embouteillages en se rendant au travail. La perte que cela occasionne est estimée à 100 milliards shillings par an (928 millions de dollars). Le gouvernement kenyan a une solution : la construction des voies dédiées au système de bus rapide (Bus Rapid Transit, BRT) de Nairobi.
Depuis 2015, Uhuru Kenyatta a initié un projet de BRT de Nairobi toujours en gestation jusque là. Business Daily Africa rapporte qu’une société chinoise dénommée Stecol Corporation a conclu un accord de 5,6 milliards de shillings ($52 millions) avec le gouvernement kenyan pour la construction des voies dédiées au système de bus rapide (Bus Rapid Transit, BRT) de Nairobi.
Ce chantier sera financé en partie par la France et l’UE. Il est prévu que les travaux démarrent dès le mois prochain, et seront construites le long de l’autoroute Nairobi-Thika, qui dessert le centre-ville de Nairobi, jusqu’à l’hôpital national Kenyatta (KHN).
Le manque de moyens pour acheter de gros bus reste l’une des causes de la gestation de ce projet. En octobre 2019, la Banque européenne d’investissement (BEI), l’Union européenne (UE) et l’Agence française de développement (AFD) ont mobilisé environ 23 milliards de shillings ($213 millions) pour le projet.
A la fin de ce chantier, Nairobi deviendra la 8ème ville à avoir ce système soit après Lagos, Johannesburg, Cape Town et Georges Town en Afrique du Sud, Dar es Salaam en Tanzanie, Marrakech au Maroc et Accra au Ghana.
Armand NISABWE