CULTURE

Mémoire éternelle : une soirée marquée d’une pierre blanche

 « La compagnie trois points » un groupe de jeunes artistes issus de différents domaines  et dotés  de divers talents s’étaient réunis pour faire vivre aux amateurs du théâtre Burundais  une nouvelle aventure jamais vécue auparavant : « une comédie musicale ». Après des mois de préparation et de travail acharné,  le jour était enfin venu.

Comme mentionné sur l’affiche, aux environs de 17h un mouvement inhabituel se faisait remarquer dans la cours de l’IFB une file de personnes de tout Age cheminant vers l’entrée de la salle. Tout en marchant, ils discutaient entre eux et certains ne cachaient pas leur inquiétude ne sachant quoi s’attendre pour cette première comédie musicale dans le monde théâtral Burundais.

»»»»»LIRE AUSSI: Compagnie Trois Points: Plus qu’une troupe de théâtre…

Arrivée à l’entrée,  tout le monde était d’accord, ça n’avait rien à avoir avec ce que l’on avait l’habitude de voir : « quand je suis entré j’ai vu que quelque chose avait changé les comédiens étaient dispersés  de part et d’autres dans la salle chantant dans une langue que je n’arrivais pas à comprendre, je sentais que la soirée allait être pleine de surprises » nous dit un des spectateurs.

Un climat de suspense s’est installé dans la salle pleine de spectateurs impatients de découvrir cette face du théâtre toujours inexploré au Burundi. Le spectacle a commencé sur un fond musical accompagné de voix à couper le souffle qui n’a laissé personne indifférent. « Garou lui-même en serai jaloux » nous a lancé  un des spectateurs tout content.

On  ne reconnaissait plus les comédiens qui avant ne donnaient l’ombre d’un talent dans la musique, ça se voyaient qu’ils s’étaient impliqués et avaient beaucoup travaillés leur voix. « Ce n’était pas vraiment facile, le défi était d’arriver  à synchroniser comédie, garder  le rythme et ne pas perdre la gamme ce qui n’est pas  de la mer à boire. Aucune erreur n’était permise et heureusement nous y sommes arrivés » dit Jean Renaud Niyonkeza un des comédiens.

Et cela s’est fait remarqué à la fin du spectacle, leur cries de joies montraient le soulagement, ils n’en revenaient pas, ils y étaient vraiment arrivés et même les musiciens n’arrivaient pas à cacher leur joies. « Je ne peux qu’être satisfait de la prestation des acteurs et de l’équipe des musiciens. Coup de chapeau aux metteurs en scène, c’était immense » ajouta Clovis Barankenyereye bassiste du groupe.

Tels des champions ils conclurent la soirée sur une chanson dans une joie immense et des tonnes d’applaudissements. Une chose est sûre : le théâtre Burundais vient de faire un saut en avant.

Donald NISHIMWE

 

 

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