Le Burundi s’est incliné hier lors de son tout premier match de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2019) face au Nigeria, sur un score de 1-0. Malgré la défaite, les Hirondelles n’ont pas démérité.
2 surprises dans la liste de départ
Le Burundi s’est bien préparé avant d’aller en Egypte. Ils comptent 3 matches amicaux : d’abord avec Aigle Noir, Algérie et la Tunisie. A la grande surprise, le sélectionneur Olivier Niyungeko a aligné David Nshimirimana et Moustapha Francis dans son 11 de départ lesquels ils n’avaient pas fait jouer dans ces amicaux. Personne ne l’avait vu venir. Bonne prestation de la part de David Nshimirimana dans l’axe central, quant à Moustapha Francis, il a eu du mal à rentrer dans le jeu perdant à plusieurs reprises le ballon.
Le Burundi, une nation solide du foot
Personne n’avait parié sur le Burundi, sauf les burundais. Les analystes répétaient à qui veut l’entendre que le Burundi est un petit pays. Les plus malins se réservaient rappelant que ce sont de petits marteaux qui cassent les cailloux.
Même si sur le papier le Burundi n’était pas favoris, Amissi Cedric et ses coéquipiers ont prouvé le contraire en menaçant la surface adverse. Les statistiques parlent. Le Burundi a contenu le Nigeria jusqu’à la 77ème minute. A voir le Burundi jouer, on ne croirait pas le Burundi à sa première participation de la CAN. La prestation d’hier laisse croire que le Burundi peut faire mieux dans les prochains matches du groupe B contre Madagascar et Guinnée.
Un remplacement jugé tardif…
Le commentaire qui revient souvent sur la prestation de l’équipe nationale du Burundi est les remplacements jugés tardifs. Hier, le Burundi a procédé aux 3 changements dont un effectué au temps additionnel. Les fins connaisseurs du foot pensent que si Olivier Niyungeko avait mis du sang neuf bien avant, les Hirondelles auraient pu faire mieux. Chaque fait est un cas d’étude, sûrement ce match va servir de leçon pour que le Burundi décroche la victoire le 27 juin contre Madagascar.
