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NCDA Burundi: Amener les jeunes à comprendre la couverture sanitaire universelle

L’Association Burundaise des Etudiants en Médecine en collaboration avec NCDA Burundi ont organisé jeudi 4 avril 2019 à l’Université du Burundi  une rencontre centrée sous le thème de «la couverture sanitaire universelle et son apport au traitement des maladies chroniques non transmissibles au Burundi». C’était une soirée riche en échange.

La rencontre a été ouverte par le mot d’Yvonne Kamikazi,  présidente de l’ABEM qui introduisait Dr François Ndikumwenayo venu de la Non Communicable Diseases Alliance Burundi. Sa présentation portait  sur la Couverture de la Santé Universelle. «La couverture de la Santé Universelle est une expression qui n’est pas récente, qui veut dire que tout citoyen où il est, qui qu’il soit puisse accéder à un diagnostic efficace fiable de sa maladie à un traitement essentiel sans que les dépenses  en soins ne lui soient  pas trop lourde, et ne portent pas d’impact sur ses besoins quotidiens, ou de sa communauté» a-t-il introduit son exposé de près d’une heure.

 

Vue des participants.©EJO

 

Et d’ajouter : « La Couverture de la Santé Universelle est l’un des 17 objectifs du développement durable. C’est un sujet d’actualité, qui occupe le monde actuellement. »

C’est donc sous l’attention des étudiants issus de la faculté de médecine de différentes universités  que Dr François Ndikumwenayo a développé le thème, partant des exemples de la vie courante, évoquant des statistiques pour bien se faire comprendre. « On dira qu’il ya une bonne couverture sanitaire universelle lorsque le dépenses en santé ne pèsent pas sur les charges de l’individu. Est-ce le cas chez nous ?»lancait-t-il à l’assemblée. Les objectifs du développement visent à ne laisser personne derrière. La couverture sanitaire universelle aussi.

 

Les participants ont posé des questions.©EJO

Toutes les sociétés ont toujours combattu pour améliorer la couverture sanitaire universelle. Toutefois, les niveaux diffèrent. « Certains pays ont fait une avancé remarquable, d’autres ont encore un chemin à faire. La progression de la couverture sanitaire universelle est un  processus toujours en progression. Au Burundi on a fait un pas de géant notamment avec l’accès aux soins de santé pour les moins de 5 ans gratuit, aussi pour les femmes enceintes. C’est très important» a souligné Dr François Ndikumwenayo

Dans notre entretien, Dr François Ndikumwenayo a donné sa lecture sur la situation de la couverture sanitaire universelle au Burundi. «Elle est en cours de progression. Il ya la mutualité de la fonction publique, la Carte d’Assurance Maladie, et les sociétés privées d’assurances maladies. Ce sont des étapes. Il ya des signes qui montrent qu’on évolue. Je n’oublierais pas de dire qu’il ya un accès de soins gratuits pour les moins de 5 ans et les mères enceintes. C’est un élément qui montre qu’on évolue vers une couverture sanitaire universelle tout en sachant que le chemin est encore long car il ya beaucoup de problèmes à résoudre pour que cette couverture soit effective» a-t-il fait remarquer.

Les participants ont fait des travaux en groupes pour répondre aux questions et donner leurs contributions.©EJO

 

Quant au choix de la rencontre avec la jeunesse, Dr Francois Ndikumwenayo a précisé que c’était pour les avertir pour qu’ils agissent maintenant dans l’implantation de l’objectif 2030 de la couverture sanitaire universelle. « J’ai voulu discuter  avec cette jeunesse, une jeunesse particulière, qui suit une formation médicale. Elles ont une oreille beaucoup plus attentive que les autres jeunesses et je pense qu’ils pourront porter une forte contribution dans leur communauté».

Yvonne Kamikazi, président de l’ABEM a apprécié la tenue de cette rencontre. «C’était une soirée d’échange autour du thème ‘’la couverture sanitaire universelle et son apport au traitement des maladies chroniques non transmissibles au Burundi’’. La sante pour tous  devrait être notre préoccupation, raison pour laquelle on avait invité les jeunes pour échanger sur notre rôle à jouer».

Cette rencontre a vu la participation de près de 100 étudiants en médecine. Ils ont eu à s’exprimer, à poser des questions. Les mêmes ont formé les groupes pour apporter leur contribution en parlant des défis, solutions et rôle de la jeunesse en rapport avec l’accès au diagnostic, aux traitements essentiels, et à la mutualité.

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