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«La vie est imprévisible…», raconte Francine Niyonsaba

France Niyonsaba vient de faire une publication surprenante sur sa page facebook. Francine n’a pas connu son père comme elle l’annonce. « Je n’ai pas eu la chance de  balbutier le mot PAPA» se confie-t-elle.

«Je suis une bâtarde. Je n’ai pas  eu la chance de balbutier le mot PAPA, je n’ai pas connu mon père. Je prenais pour ma grand-mère ma mère,  car c’est elle qui jouait avec moi. Qu’elle soit morte  précocement m’attriste beaucoup» introduit-t-elle sa publication.

Francine Niyonsaba se rappelle de son jeune âge, des conditions dans lesquelles elle vivait. « On était pauvre, je voyais souvent ma maman  partir tôt dans les travaux champêtres histoire de voir comment on pouvait vivre. Elle m’a inscrite à l’école mais on m’appelait une indigente du fait que je ne connaissais pas mon père» révèle Francine.

Ma maman elle est extraordinaire…

Arrivée à Bujumbura, Francine Niyonsaba s’est  rendue dans l’un des hôpitaux de Bujumbura où elle a suivi une discussion intéressante : « Une fille enceinte hors mariage ne bénéficie pas la gratuité de la maternité,  son enfant n’a pas d’identité du fait qu’il ne peut pas être enregistré à la commune. Même pour ces soins de santé, c’est une affaire compliquée» a-t-elle entendu.

J’ai eu la chair de poule, écrit-elle, car un enfant qui n’a pas connu son père n’est pas valorisé. J’ai grandi, j’ai pensé, et je trouve que ma mère est extraordinaire (…).

Francine Niyonsaba a un conseil pour vous. « Si tu es quelqu’un qui a grandi dans de dures conditions, ne te décourage pas. Sois courageux et persévérant, aie une vision… La vie est imprévisible.

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