ECONOMIEEntrepreneuriat

A la rencontre de Guyanne AKEZA, co-fondatrice d’ Akayeye Arts

De nos jours, nombreuses sont des entreprises naissantes dans le but de remédier au taux de chômage chez les jeunes qui ne cessent d’accroître. C’est pour cette raison qu’EJO a pris l’initiative d’aller à la rencontre de ces nouvelles entreprises afin de les promouvoir. Cette semaine EJO s’est arrêtée chez Akayeye Arts qui est une entreprise fabriquant des colliers, des bracelets, des sandales, etc… Une des deux fondatrices s’est confiée à nous, elle nous parle en long et en large de la naissance de leur entreprise jusqu’à aujourd’hui.

EJO : Parle nous d’ Akayeye Arts ?

Guyanne AKEZA:Akayeye Arts est une entreprise artisanale basée sur le travail en différents supports : des colliers,bracelets,sandales,etc…

Elle a été créée par deux jeunes femmes, dont moi-même AKEZA Guyanne et MAHORO Erika Veronika ; on s’est mise ensemble pour créer notre propre emploi afin d’influencer la jeunesse à part l’idée de générer des revenues.

EJO : Comment l’idée a germé en vous ?

Guyanne AKEZA : L’idée nous est venue quand on a réalisé que le chômage chez les jeunes est une triste réalité qui risque de nous surprendre juste après nos études universitaires. Alors on s’est mise ensemble pour réfléchir sur ce qu’on pouvait faire comme activité génératrice de revenus. On avait pas mal d’idées mais toutes les deux on avait une même  passion d’aimer les colliers (Ibidede) et c’est vers la fin de 2017 qu’on a décidé de se lancer et faire ce qu’on aime le plus : créer des colliers (Ibidede).

EJO: Votre parcours jusque là ?

Guyanne AKEZA : Tout au début ce n’était pas chose facile parce qu’on ne savait pas où s’approvisionner en matières premières vu que celles-ci ne sont pas facilement accessibles dans notre pays, mais peu à peu on a pris le rythme. Aujourd’hui nous sommes en activité mais les défis ne manquent pas parce qu’on peut penser à un model quelconque et ne pas avoir de matière première et aussi les Burundais ont du mal à faire confiance aux produits «made in Burundi »  surtout si ils connaissent le concepteur.

EJO : Est-ce que vous travaillez seulement à deux ?

Guyanne AKEZA : Non, on ne travaille pas seulement à deux ; nous avons une main d’œuvre qui n’est pas permanente parce que la plupart des fois on embauche des jeunes élèves pour les influencer et les inciter à l’entreprenariat ; ces derniers sont disponibles seulement pendant les vacances donc on donne de l’emploi que pendant les vacances.

EJO : La concurrence, un défi majeur pour vous ?

Guyanne AKEZA : La concurrence est pure et parfaite ; nous sommes de nombreux vendeurs envers une même clientèle qui ne change pas et aussi on est en compétition avec ceux qui importent les mêmes produits.

EJO : un dernier mot pour clore notre entretien ?

Guyanne AKEZA : Juste vous remercier pour cet entretien

Akayeye arts est une entreprise qui fabrique et vend des colliers, des bracelets et des sandales. Pour toutes vos commandes ou questions vous pouvez visiter leur bureau sis à Bujumbura, Kigobe, boulevard du 28Novembre ou aller sur leur page  Facebook : akeyeye arts ou sur Instagram : @akayeyearts.

 

Propos recueillis par Elsie Jenny Arakaza

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